NEW YORK (AP) — les Américains ont stimulé leurs dépenses à un rythme plus rapide que prévu en mars, soulignant à quel point les acheteurs restent résilients malgré pressions inflationnistes et d’autres défis économiques.
Les ventes au détail ont augmenté de 0,7 % le mois dernier, soit près du double de ce que les économistes avaient prévu, après une hausse de 0,9 % en février, selon les données du ministère du Commerce. publié lundi. Le chiffre de février a été révisé à la hausse. Cela vient du fait que les ventes après-vente ont chuté de 1,1% en janvier, tirées vers le bas en partie par les intempéries. . À l’exclusion des prix de l’essence, qui ont en augmentation, les ventes au détail ont en core monté une solide augmentation à 0,6%.
Le prix moyen national de l’essence lundi était de 3,63 $par gallon, par AAA, en augmentation de 6 cents par il y une semaine et de 19 cents par rapport au mois dernier, mais ils sont toujours 3 cents en-dessous de où ils nous en étions à ce stade l’année dernière.
L’instantané n’offre qu’un aperçu partiel des dépenses des consommateurs et n’inclut pas de nombreux services, y compris les voyages et les hôtels. la catégorie de services - restaurants - a enregistré une légère augmentation de 0,4%.
Les données du gouvernement sur le commerce de détail ne sont pas ajustées à l’inflation, qui a augmenté de 0,4 % de février à mars, selon le dernier rapport du gouvernement. les détaillants ont réalisé un solide gain de ventes, tenant compte de l’inflation.
« Les ventes au détail n’augmentent pas simplement parce que les prix augmentent », a déclaré Ted Rossman, analyste principal de l’industrie chez Bankrate. acheter plus de choses. Il s’agit de l’un des rapports de ventes au détail les plus solides que nous ayons vu au cours des deux dernières années.
Les contrats à terme ont bondi quelques secondes après la publication du rapport sur le commerce de détail, tandis que les prix des obligations ont chuté étant donné les signaux économiques forts qu’envoie le consommateur américain.
Les ventes dans les magasins de marchandises générales ont augmenté de 1,1%, tandis que les ventes en ligne ont augmenté de 2,7%. les grands magasins ont en diminution de 1,1%. les magasins de meubles et les magasins d’électronique et d’électroménager ont également affiché une baisse de leurs ventes.
Un marché du travail fort et la hausse des salaires ont alimenté les dépenses des ménages, qui sont également devenues instables face à augmentation des coûts du crédit et des prix plus élevés.
Les employeurs américains ont publié un autre rapport solide en mars. ajoutant 303,000 travailleurs à leur masse salariale et alimentent l’espoir que l’économie puisse faire face à des prix plus élevés sans succomber à une récession malgré des taux d’intérêt élevés.
La croissance de l’emploi du mois dernier a augmenté par rapport au chiffre révisé de 270 000 en février et a largement dépassé les 200 000 emplois que les économistes avaient prédits. Quelle que soit la mesure, cela s’est traduit par une forte explosion d’embauches et a souligné la capacité de l’économie à résister à la pression des coûts d’emprunt élevés résultant de la Hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale. Alors que les Américains continuent de dépenser, de nombreuses entreprises ont continué à embaucher pour répondre à une demande constante.
Cependant, inflation est resté têtu, soutenu le mois dernier par la hausse des prix de l’essence, des loyers, de l’assurance automobile et d’autres éléments, selon de nouvelles données publiées la semaine dernière . En outre, le solide rapport sur les ventes au détail retardera probablement une réduction par la Réserve fédérale des taux d’intérêt que beaucoup avaient prévu. lors de la prochaine réunion du bras de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine dans quelques semaines. Andrew Hunter, chef adjoint de l’économiste américain chez Capital Economics, il ne pense pas qu’une baisse des taux ait lieu avant septembre.
Les prix hors des catégories volatiles des aliments et de l’énergie ont augmenté 0,4% de février à mars, le même rythme accéléré que le mois précédent. Mesuré Par rapport à un an plus tôt, ces prix de base sont en hausse de 3,8 %, soit sans changement par rapport à la hausse d’une année sur l’autre en février. La Fed suit de près prix de base, car ils tendent à fournir un bon baromètre de la direction que prend l’inflation.
Mais certains économistes s’attendent à ce que les dépenses soient modérées en raison d’un optimisme moindre quant aux perspectives économiques, d’un coût de la vie toujours élevé et d’un coût d’emprunt élevé.
« Les consommateurs deviennent très sélectifs dans leurs choix de dépenses et nombre d’entre eux se détournent des produits plus chers et non discrétionnaires pour se concentrer sur la valeur et les produits essentiels. et la cohorte à faibles revenus continue à subir des pressions », a déclaré Mickey Chadha, vice-président des finances d’entreprise de Moody’s Ratings. reportant leurs décisions importantes en achats. ”
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