
Les consommateurs qui affirment avoir été escroqués de 2 milliards de dollars en paiements d’intérêts de la part de Capital One (COF) devra intenter une action en justice contre l’entreprise par ses propres moyens. En effet, le Bureau américain de protection financière des consommateurs a abandonné jeudi une action en justice contre Capital One, que l’agence avait accusé le mois dernier d’avoir « [induit] illégalement les consommateurs en erreur » au sujet de ses produits d’épargne.
Le 14 janvier, le régulateur allégué Capital One a annoncé son compte d’épargne 360 comme un compte à « intérêt élevé » avec un taux variable qu’elle affirmait être l’un des meilleurs du pays. La banque aurait alors gelé les taux d’intérêt pour ces titulaires de compte et cessé de le proposer aux nouveaux clients après 2019. Elle a ensuite introduit un compte d’épargne performance 360 presque identique, différant uniquement par le fait qu’il versait « beaucoup plus » d’intérêts, a indiqué l’agence.
Ce limogeage s’inscrit dans la continuité des mesures rapides prises par le président Donald Trump pour démanteler l’agence, qui, selon lui, devrait être éliminée. Il est intervenu le jour même où le candidat de Trump à la tête du CFPB, Jonathan McKernan, témoignait devant le Sénat lors d’une audience de confirmation.
Mariano Torras, professeur d’économie à l’université Adelphi, a qualifié cette décision d’« alarmante » et de signe que l’administration Trump donnera la priorité aux intérêts des entreprises.
« Protéger les consommateurs contre les malversations des entreprises est fondamental ; si cela se produit, je dirais que tous les paris sont ouverts : cela pourrait signifier des problèmes plus graves à l’avenir », a déclaré Torras à Quartz.
Si le CFPB est démantelé et rendu impuissant, alors aucune agence gouvernementale n’est à l’abri, a soutenu Torras. Le CFPB a été conçu pour fournir plus de protection et d’isolation que les autres agences gouvernementales.
« On ne sait pas exactement ce qui survivra à la tronçonneuse Trump/Musk. Désolé de paraître hyperbolique, mais je crains que ce ne soit pas une hyperbole », déclare Torras.
À l’heure actuelle, le site Web du CFPB reste fonctionnel et il proclame : « Chaque semaine, nous envoyons environ 25 000 plaintes concernant des produits et services financiers aux entreprises pour qu’elles y répondent. »
L’affaire Capital One n’est que la dernière d’une série de poursuites abandonnées par le CFPB. Jeudi également, le CFPB a mis fin à un procès intenté l’année dernière contre l’agence d’assistance à l’enseignement supérieur de Pennsylvanie (PHEAA), qu’il accusait d’avoir illégalement recouvré des prêts étudiants radiés en cas de faillite.
—Rocio Fabbro a contribué à cet article.
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