Cette élection est mauvaise pour les affaires. Voici pourquoi

Étant donné que l’incertitude politique a tendance à augmenter à l’approche des élections, les recherches suggèrent que l’environnement actuel crée des vents contraires pour les investissements des entreprises
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L’ancien président Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris lors de leur unique débat de campagne en septembre.
L’ancien président Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris lors de leur unique débat de campagne en septembre.
Photo: Win McNamee (Getty Images)

Les querelles partisanes ne sont pas seulement ennuyeuses, elles sont également mauvaises pour les affaires.

C’est ce que mes collègues et moi-même avons découvert dans une étude récente sur la manière dont l’incertitude dans la politique environnementale affecte les investissements des entreprises.

Tout d’abord, nous avons analysé plus de 300 millions d’articles de journaux, à la recherche de mots-clés liés à l’incertitude de la politique environnementale. Nous avons constaté que cette incertitude augmente à l’approche des saisons électorales et a presque doublé au cours de la dernière décennie.

Ensuite, nous avons regardé investissement d’entreprise Les taux d’intérêt, une façon courante d’évaluer la santé financière d’une entreprise, sont observés dans les entreprises des secteurs touchés, comme celles des secteurs de l’agriculture, de l’exploitation minière, de l’énergie et de l’automobile. Nous avons constaté que l’incertitude liée à la politique environnementale a réduit les taux d’investissement de ces entreprises de 0,010 %.

Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais les économistes comme moi sachez que les petites sommes s’accumulent avec le temps.

Par exemple, nous avons constaté que l’augmentation de l’incertitude liée à la politique environnementale à l’approche de l’élection présidentielle de 2008 était liée à une baisse ponctuelle du taux d’investissement de 25 % pour les entreprises concernées par la politique environnementale. Cet effet était plus important que l’incertitude associée à la politique de défense, de santé et de finances.

Mais mon équipe a également trouvé un côté positif. Nous avons découvert que l’incertitude politique avait beaucoup moins d’effet sur l’investissement des entreprises lorsque le contrôle du Congrès était divisé et que les changements de politique nécessitaient un soutien bipartisan.

Lorsque le même parti politique contrôlait les deux chambres du Congrès, l’incertitude liée à la politique environnementale était associée à une baisse de 0,013 % des taux d’investissement. Mais lorsque le Congrès était divisé, cette baisse s’est réduite à un niveau bien plus faible de 0,002 %.

Pourquoi c’est important

Étant donné que l’incertitude politique a tendance à augmenter à l’approche des élections, nos résultats suggèrent que l’environnement politique actuel crée des vents contraires pour les investissements des entreprises.

Notre étude suggère également que les politiques conçues pour stimuler l’investissement des entreprises pourraient être moins efficaces qu’on ne le pensait auparavant, en raison de l’incertitude qu’elles introduisent.

Prenons, par exemple, le Loi sur la réduction de l’inflation, adoptée en 2021, et la loi bipartite sur les infrastructures de 2022. Tous deux ont été conçus pour encourager les investissements dans les technologies d’énergie propre.

Mais l’incertitude quant à l’adoption de ces mesures – et, si oui, quant à leur contenu – a peut-être découragé les investissements avant leur entrée en vigueur. Et l’incertitude quant aux aspects des lois qui resteront en vigueur après les élections pourrait également freiner les investissements des entreprises.

Un certain degré d’incertitude peut être intégré au processus démocratique. Après tout, plus un gouvernement est rapide et secret, moins il est responsable envers le public. Si vous y réfléchissez de cette façon, une certaine incertitude est le coût inévitable d’un processus d’élaboration des politiques sain.

Notre étude met un prix sur ces coûts et rappelle aux décideurs politiques que les luttes intestines politiques constituent un frein à l’économie. Nos résultats suggèrent une voie prometteuse pour l’avenir : le bipartisme.

Et ensuite

Étant donné la grande diversité des politiques environnementales, notre équipe mène actuellement des recherches pour déterminer si les entreprises réagissent différemment à l’incertitude liée aux politiques de la « carotte » (telles que les subventions ou les allégements fiscaux) par rapport aux politiques du « bâton » (telles que les amendes ou autres sanctions).

Répondre à cette question aidera les décideurs politiques à minimiser les effets de l’incertitude.

La question de savoir si les articles de journaux transmettent des informations aux chefs d’entreprise ou reflètent simplement les informations dont ils disposent déjà reste ouverte. Dans ce dernier cas, la couverture médiatique n’est peut-être pas une bonne mesure de l’incertitude à laquelle les entreprises sont confrontées.

Pour répondre à cette préoccupation, nous travaillons à développer des moyens de mesurer l’incertitude en fonction de transcriptions de la conférence téléphonique sur les résultats financiers au lieu d’articles de journaux. Ceux-ci pourraient être un moyen plus direct d’évaluer les incertitudes qui influencent les décisions commerciales.

Le Note de recherche est un court métrage sur un travail universitaire intéressant. Charles Sims est professeur d’économie à l’ Université du Tennessee. Cet article est republié à partir de La Conversation sous une licence Creative Commons. Lisez le article original.

Ce contenu a été traduit automatiquement à partir du texte original. De légères différences résultant de la traduction automatique peuvent apparaître. Pour la version originale, cliquez ici.

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