La nouvelle loi californienne sur le salaire minimum de 20 $ pour les travailleurs de la restauration rapide, entrée en vigueur le 1er avril 2024, a augmenté les salaires sans entraîner d’augmentations de prix majeures ni de pertes d’emplois, selon un rapport étude par l’Institut de recherche sur le travail et l’emploi de l’Université de Californie à Berkeley.
En analysant plus de 35 000 offres d’emploi sur Glassdoor, les prix des menus de près de 1 600 restaurants et les données sur l’emploi du Bureau of Labor Statistics (BLS), les résultats sont convaincants : le salaire horaire moyen des travailleurs de la restauration rapide a augmenté de 18 %, mais les niveaux d’emploi sont restés stables.
L’étude contredit la croyance commune selon laquelle des salaires plus élevés nécessiteraient des réductions d’effectifs. Le changement de politique a entraîné une augmentation modeste des prix d’environ 3,7 % pour les éléments du menu, ce qui se traduit par 15 cents supplémentaires sur un hamburger à 4 $.
Toutefois, l’augmentation est significativement inférieure à prévisions de l’industrie, suggérant que de nombreuses chaînes de restauration rapide ont absorbé les coûts plutôt que de les transmettre aux consommateurs, indique l’étude. Il est probable que les augmentations de prix aient augmenté les revenus des restaurants, en partie parce que la restauration rapide est « inélastique au prix ».
Une étude distincte publiée plus tôt cette année a révélé que les chaînes de restauration rapide en Californie avaient en réalité augmenté leurs prix de 7% dans les six mois précédant l’augmentation des salaires.
La nouvelle norme salariale, considérée comme la plus élevée du pays, touche environ 750 000 travailleurs, dont environ 90 % gagnaient auparavant moins de 20 $. Bien qu’une telle augmentation puisse généralement susciter des inquiétudes quant aux suppressions d’emplois, des recherches récentes indiquent que la politique n’a pas entraîné de réduction de l’emploi dans le secteur. Cependant, Pizza Hut (MIAM) et quelques autres chaînes ont déclaré qu’elles le feraient travailleurs licenciés plus tôt cette année.
Bien que l’étude souligne que l’augmentation du salaire minimum peut conduire à de meilleurs salaires sans mettre en péril les emplois, il reste difficile de remettre en question le discours traditionnel sur les augmentations du salaire minimum, en partie parce que les États ont leurs propres règles. propres normes à prendre en compte. Alors que le Conseil de la restauration rapide de Californie avance dans ses réflexions sur les futurs salaires, le succès de cette politique pourrait servir de modèle à d’autres États qui cherchent à améliorer les conditions de travail tout en maintenant la stabilité de l’emploi.
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