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Plus de 100 PDG du secteur maritime souhaitent lutter contre le changement climatique en ralentissant la navigation

Controlling a car’s speed and acceleration can improve its fuel efficiency. The same is true with ships.

L’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, a un gros trou. Les émissions provenant du transport maritime et aérien international ne relèvent légalement de la juridiction d’aucun pays. Cela signifie qu’à moins que les secteurs du transport maritime et de l’aviation ne s’impliquent, il n’existe aucun moyen de contrôler le changement climatique.

En avril 2018, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui réglemente le transport maritime en haute mer, a présenté des plans pour réduire les émissions du secteur de 50 % d’ici 2050, par rapport aux niveaux de 2008. Pour y arriver, l’OMI envisage d’établir de nouvelles règles pour le secteur du transport maritime, notamment en imposant des limites de vitesse aux navires.

Le contrôle de la vitesse et de l’accélération d’une voiture peut améliorer son rendement énergétique. Il en va de même pour les navires. Suite à la crise financière de 2008, les cargos ont ralenti leur vitesse pour faire face à la baisse des volumes d’échanges et réduire les coûts. Une réduction de 12 % de la vitesse moyenne en mer, connue sous le nom de « navigation lente », a entraîné une réduction moyenne de 27 % de la consommation quotidienne de carburant et donc moins d’émissions de gaz à effet de serre.

Aujourd’hui, une lettre ouverte signée par les directeurs généraux de 107 compagnies maritimes, dont certaines des plus grandes au monde comme Euronav, la plus grande compagnie pétrolière cotée en bourse au monde, et le géant industriel français Louis Dreyfus Armateurs, ont soutenu la proposition visant à ralentir les navires pour réduire les émissions de carbone. « S’attaquer efficacement au changement climatique est probablement le plus grand défi de notre époque », a déclaré le porte-parole. lettre dit. « Les signataires de cette lettre s’unissent pour souligner l’urgence pour le transport maritime d’apporter sa contribution appropriée. »

Le Comité de protection de l’environnement marin de l’OMI doit se réunir plus tard ce mois-ci à Londres. Il doit commencer à travailler sur les détails de la réglementation, qui devrait être adoptée dès 2020 pour mettre le secteur du transport maritime sur la voie de la réduction significative des émissions. (En plus de s’attaquer aux émissions de carbone, l’OMI a établi des règles visant à réduire la teneur en soufre des carburants de transport maritime, ce qui permettra de réduire la pollution atmosphérique.) réduire la pollution à l’origine du smog.)

« Les navires accélèrent à nouveau à mesure que la demande mondiale se redresse », ont déclaré les dirigeants dans la lettre. « Si cette tendance se poursuit, tous les gains [en termes de gaz à effet de serre] résultant de la navigation lente au cours des dernières années disparaîtront. »

Quel est ce que cela affecte le commerce ? Il s’avère que les navires à mouvement lent n’auront pas d’impact significatif, car moins de navires utilisant une plus grande part de leur capacité de transport peuvent répondre à la demande croissante de transport de marchandises. Une étude (pdf) une étude menée par le cabinet de conseil CE Delft a révélé que la réduction de la vitesse des navires de 30 % réduit le PIB des pays exportateurs de moins de 0,1 %.

Cependant, la réduction des vitesses ne suffira pas à elle seule à réduire les émissions du transport maritime conformément à l’accord de Paris sur le climat. L’OMI devra également trouver des moyens d’encourager l’utilisation de carburants à faible teneur en carbone, comme le gaz naturel, ou d’options zéro carbone comme l’hydrogène, si elle veut atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2050.

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